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Histoire de la mode et du vêtement :
de la préhistoire à nos jours

La mode, c’est quoi, ça vient d’où et ça sert à quoi ?

Difficile de trouver une définition concise et précise de cet univers infini, communautaire et à la fois très personnel. Mais pour aller vraiment vite, on pourrait dire que la mode, c’est la nouveauté, l’originalité, parfois même une provocation contre l’ordre établi. En rupture avec les traditions, c’est un précieux indicateur de l’évolution de notre société.

Histoire de la mode : Maillot de bain une-pièce en 1920
1962, Marilyn Monroe
Mode, les années 1970

Ci-dessus : les années folles expérimentales, les sixties délurées et les seventies émancipées, trois périodes iconiques de la mode.

LA MODE À LA PRÉHISTOIRE

Ancêtre du bijou, Coquillages percés du site de Blombos
Nécropole de Varna, les plus anciens bijoux en or

1. Coquillages percés du site de Blombos, Afrique du Sud, datant de 75’000 ans. Chenshilwood CC 3.0 / 2. Nécropole de Varna contenant les plus anciens bijoux en or connus à ce jour, créés entre 4600 et 4200 av. J.-C. Yelkrokoyade CC 3.0

« Rapidement, le vêtement fonctionnel revêt une autre fonction. On l’améliore, le teint, le coud. Et puis on le customize. »

Nos ancêtres poilus n’étaient pas très « mode ». Il s’agissait là de considérations purement fonctionnelles.

Plusieurs ethnologues s’accordent à dire que l’homme aurait inventé le vêtement par pudeur, pour cacher sa nudité.

D’autres spécialistes avancent une hypothèse encore plus fonctionnelle. Le vêtement a tout simplement remplacé les poils. Le corps de l’homme, dépourvu de cette pilosité naturelle, s’exposait aux agressions climatiques. Il s’est donc couvert le corps de peaux d’animaux grossièrement assemblées qui le protégeaient du froid, de la pluie et des brûlures du soleil.

Bref, si les avis divergent sur le fonds, tout le monde est d’accord sur la forme. Aux prémices de l’humanité, le vêtement n’était que fonctionnel.

Rapidement, le vêtement fonctionnel revêt une autre fonction. On l’améliore, le teint, le coud. Et puis on le customize, on accroche des bijoux, des broches. On le personnalise un peu. En fonction de sa tribu, de son origine géographique, de sa famille, de son âge et de son sexe.

Ainsi et même sous des latitudes clémentes, les populations agrémentaient leur tenue d’une multitude d’accessoires tels que des pagnes végétaux, des plumes ou des bijoux sculptés dans l’os par exemple. Des accessoires inutiles d’un point de vue fonctionnel dont le seul but était « d’être beau », de « séduire ».

Il s’agit là des prémices, très balbutiants, de ce qui deviendra plusieurs milliers d’années plus tard, « la mode ».

LA MODE ARISTOCRATIQUE

Élisabeth Ière, reine d'Angleterre
Louis XIV, une mode de démesure

1. Opulence des costumes et maquillage outrancier, la mode du 16ème siècle selon Élisabeth Ire (1533-1603), reine d’Angleterre / 2. La mégalomanie vestimentaire du solaire Louis XIV (1638-1715) pour qui la suprématie passait par l’allure… et les chaussures. Il en possédait 2500 paires !

« La mode est alors un faire-valoir ; si elle n’a pas encore vraiment d’identité, elle est le miroir de la condition sociale. »

En France dès le 14e siècle, la mode est un caprice aristocratique qui fait sensation à la Cour. C’est ce qui permet aux classes aisées de se distinguer des classes populaires. La mode est alors un faire-valoir ; si elle n’a pas encore vraiment d’identité, elle est le miroir de la condition sociale.

A la cour, on parle de costumes. Obligatoirement clinquants, les matériaux sont rares et les tissus somptueux. Les robes de courtisanes rivalisent d’élégance et de volupté.

C’est à cette période aussi que l’on commence à se parfumer (il faut dire qu’à l’époque, le parfum remplace allègrement le savon) et à se maquiller. Ce ne n’est pas l’apanage des femmes. Les hommes aiment se couvrir le visage d’une poudre qui leur confère un teint blanchâtre très « tendance » à l’époque (le bronzage est la hantise des classes aisées, qui pourraient alors être assimilées au bas peuple travaillant dans les champs).

Peu avant la Révolution apparaît l’ancêtre de la presse vestimentaire spécialisée sous la forme d’almanachs illustrés présentant les tendances parisiennes à ses lectrices provinciales et européennes. Dès ses premières publications, cette presse jouera un rôle fondamental dans la libéralisation des vêtements et plus tard, l’émancipation de la femme.

19E SIÈCLE, LE PREMIER DÉFILÉ DE MODE

L’histoire de la mode commence vraiment au 19e siècle. Le créateur Charles-Frédéric Worth, pionnier de la Haute Couture, fait défiler, le premier, ses modèles sur de vrais mannequins, dans de prestigieux salons où se rassemblent une clientèle féminine aisée… sans doute les premiers défilés de couture de l’histoire.

En 1900, Paris compte une petite vingtaine de maisons de Haute couture. Il y en aura une centaine en 1946 (… et à peine 15 au tournant du 21e siècle).

HISTOIRE DE LANVIN

Fondée en 1889, elle est la plus ancienne maison de couture parisienne.

LA MODE AU 20E SIÈCLE

Histoire de la Mode : Lanvin 1915
Histoire de la Mode : Gabrielle Chanel en 1928

1. La « femme Lanvin » en novembre 1915. Fondée en 1889, Lanvin est aujourd’hui la plus ancienne maison de couture parisienne en activité. / 2. Gabrielle Chanel en 1928. Avant-garde et indépendance, le style Chanel intronise le style « garçonne » emblématique des Années folles.

Si le 20e siècle est le siècle des lumières, c’est aussi le siècle de la mode qui voit émerger quelques-uns de ses plus grands créateurs, Lanvin, Chanel ou Yves Saint-Laurent pour ne citer qu’eux, des couturiers d’exception qui ne travaillent que pour une rare clientèle aisée.

HISTOIRE DES CHEVEUX COURTS

Les années folles ont inventé l’allure garçonne qui provoqua l’ire de la bonne société. Retour sur un siècle de cheveux courts.

LA MODE POPULAIRE

L’électricité crée l’industrialisation, qui crée la confection – l’ancêtre du prêt-à-porter – qui crée les grands magasins. Pour la première fois de son histoire, le vêtement sort des chaumières où la mère de famille le confectionnait parfois maladroitement. Il envahit les vitrines des grandes villes d’abord et de province très vite. Le premier phénomène « mode de masse » est en mouvement. Et c’est le visage de toute notre société qui va changer.

En 1930, la mode fait ses premiers pas dans le marché de la publicité lorsque Coco Chanel et le producteur de cinéma Samuel Goldwyn concluent un accord portant sur l’habillage des stars de la société « United Artists ».

HISTOIRE DE COCO CHANEL

Pionnière du sulfureux style garçonne, elle a intronisé la marinière, le tailleur en tweed et l’indémodable petite robe noire. Qui est elle-elle ? Et comment est-elle devenue un mythe ?

1939-1945 : SYSTÈME D

Mode des années 1940 : élégante et féminine malgré les temps rudes
Années 1940 : la mode à Paris
Les bas liquides : lotion teintant les jambes

Photos : 1. La mode des années 1940 : gants, chapeau, veste cintrée et épaulée, jupe sous les genoux. Quai d’Orsay, août 1942. Bundesarchiv, Bild 183-H27235 / CC-BY-SA 3.0 / 2. Deux femmes à la Sorbonne, Paris, 1948. Dutch National Archives CC 1.0 / 3. Une femme enduite de “bas liquides” en 1941.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les restrictions martiales mettent en péril les maisons de Haute-couture. Les textiles comptent parmi les premiers produits limités, destinés prioritairement à l’industrie de l’armement. Les femmes rivalisent alors d’ingéniosité pour conserver leur élégance toute parisienne. Les rideaux se transforment en robe, on court aux puces chiner le moindre morceau de tissu et on se teint les jambes au thé pour imiter les bas en soie.

La mode est drastiquement contrôlée : la longueur des jupes remonte sous les genoux, faute de tissu, ce qui marquera l’avènement de la jupe crayon. Comme un signe de résistance à l’occupant, le chapeau devient une icône de la décennie.

LES ANNÉES 1940

Entre restrictions militaires et système D, la mode doit faire preuve d’ingéniosité pour continuer à exister sous l’occupation. Jusqu’à la libération et au féminissime New Look de Christian Dior.

LA MODE D’APRÈS-GUERRE

En été 1945, les Européennes ont envie de changement, de couleurs et d’innovation. C’est la période euphorique de l’après-guerre, les beaux GI’s ont importé le chewing-gum et le rock’n’roll, la mode vestimentaire va elle aussi fortement s’inspirer de nos cousins américains.

La mode devient « fashion » et ce terme définit à lui seul un passage de relais. Être fashion, c’est être différent, un tantinet subversif. Les classes bourgeoises s’éloignent de cette notion anti-traditionnelle et la mode se scinde entre les collections classiques et les collections « fashion » destinées à une clientèle très jeune, nombreuse et complètement émergente sur le marché. On sent les premiers vents d’émancipation.

1946 : LE BIKINI

L’après-guerre voit la création du bikini qui mettra presque deux décennies à s’imposer sur les plages. So subversif!

« Finies les pénuries martiales, c’est l’opulence. Après des années de tenues assemblées de bric-et-de-broc, la mode sera féminissime. »

Les femmes, qui avaient remplacé les hommes partis au front dans les usines notamment, reviennent au foyer. Finies les pénuries martiales, c’est l’opulence. Après des années de tenues assemblées de bric-et-de-broc, elle sera féminissime. Christian Dior, jeune créateur alors inconnu, invente le “New Look” qui redessine une taille aux femmes. La jupe se fait corolle ou crayon, la lingerie… coquine. Paris, amorphe sous l’occupation, redevient la capitale mondiale de la mode.

LES ANNÉES 1950

Taille cintrée, poitrine affirmée, lingerie, bas nylon et déferlante du prêt à porter : les Fifties sont élégantes et féminissimes.

1967 : LE JEANS DÉBARQUE EN FRANCE

1967 voit déferler sur la France le « blue jeans », un ancien bleu de travail qui, moulé sur les cuisses de James Dean, se trouve une nouvelle vocation qui fait sensation. Ce tissu résistant devient tellement populaire qu’il habillera bientôt les jeunes du monde entier, sans distinction de sexe.

LA MODE DES ANNÉES 1960 ET 1970

Histoire de la Mode, Mary Quant - 1966
Histoire de la Mode, minijupe du défilé Mary Quant - 1969

1. La créatrice britannique Mary Quant en 1966, portant une robe de sa création. Elle est considérée avec André Courrèges comme la conceptrice de la mini-jupe. Photo : Jac. de Nijs / Anefo, Nationaal Archief, the Dutch National Archives, Spaarnestad Photo. / 2. Mini-jupe présentée lors du défilé de Mary Quant en 1969. Photo : Jac. de Nijs / Anefo, Nationaal Archief, the Dutch National Archives, Spaarnestad Photo.

C’est une véritable frustration que la jeunesse lance dans les pavés hautement symboliques de mai 68. Les manifestations estudiantines aboutiront à l’émancipation de la femme qui est enfin autorisée à faire usage de la contraception et de l’interruption volontaire de grossesse.

Témoin de ces bouleversements de mentalités, la jupe qui ose remonter au-dessus du genou naît dans les années 1960, causant l’effroi chez les gardiens des traditions (Chanel dira qu’un genou, c’est moche et qu’il faut le cacher…).

LES ANNÉES 1960

La femme s’émancipe et son corps adopte une nouvelle silhouette. C’est la décennie de l’iconique mini-jupe, de Pierre Cardin, de Courrèges ou d’Yves Saint Laurent

LES ANNÉES 1970

Robes bohèmes, pattes d’éph, blouses fluides, imprimés psychédéliques : cette décennie va marquer l’histoire de la mode

ANNÉES 1980 : EMPOWERMENT FLUO ET SUPERMODELS

Finie le fluidité peace and love des seventies, les années 1980 claquent, secouent, innovent. Frime and fric, culte du corps, bronzage et make-up outranciers : la mode est au too much.

Sous la houlette des Jean-Paul Gaultier, Thierry Mugler, Jean-Charles de Castelbajac, Rei Kawakubo et autres Kenzo, elle s’habille d’épaulettes XL et de couleurs fluos qui piquent la rétine. La femme devient une “working girl” qui fait du sport dans son legging en lycra.

Claudia Schiffer - 1993
Naomi Campbell - 2014

1. L’Allemande Claudia Schiffer, ici aux Césars en 1993, incarne l’ère des Super Models, avec sa blondeur et sa moue Baby Doll qui rappellent Brigitte Bardot. Elle est la première mannequin à avoir son effigie au Musée Grévin de Paris. Georges Biard, CC 3.0 / 2. Naomi Campbell, première mannequin noire à faire la couverture de Vogue Paris en 1988. Sa carrière se poursuit aujourd’hui, comme ici au défilé Diane von Fürstenberg en 2014. Photo : Christopher Macsurak.

« Les années 80 voient émerger une mode rebelle. Plus qu’esthétiques, ces nouveaux mouvements sont souvent politiques ou idéologiques. »

Les années 80 voient émerger le nouveau visage de la mode ; les tops models. Des femmes (et quelques hommes) aux mensurations parfaites dont les sourires figés commencent à couvrir les chambres des jeunes adolescentes.

Jusque là confinés aux podiums élitistes de la Haute couture, les mannequins se popularisent à la Une d’une presse spécialisée adolescente et féminine ; ils deviennent de véritables stars avec en tête de file Cindy Crawford et Claudia Schiffer, les tops models les plus célèbres (et les mieux rémunérés) de l’histoire qui continuent aujourd’hui encore à conclure d’importants contrats publicitaires.

Après les acteurs de cinéma et les chanteurs, une nouvelle génération se met à idolâtrer des « physiques », de jeunes hommes et femmes dont la seule compétence semble être la perfection de leur corps (n’appelle-t-on d’ailleurs pas Elle McPherson The Body « le corps » ?)

Parallèlement et non sans rapport, l’obésité et l’anorexie font leur apparition. Premiers malaises ; ces mannequins, modèles de consommation affichés dans tous les magazines, ne reflètent pas la société qui essaie pourtant à tous prix de leur ressembler…

La mode punk anarchiste des années 1980
La mode punk anarchiste des années 1980

Ci-dessus : les punks, ou “vauriens”, “voyous”, littéralement, mouvement emblématique de la mode contestataire des eighties. Ici lors d’une manifestation en Allemagne, 1984.

Si à l’époque des Yéyés tout le monde il est beau, les années 80 voient émerger une mode rebelle. Plus qu’esthétiques, ces nouveaux mouvements sont souvent politiques ou idéologiques ; la mode sert ici à identifier les membres de chaque « tribu » (Punks, New Wave, Gothiques …)

En marge des collections initiées par les grandes enseignes, ces nouveaux mouvements obéissent à une mode marginale mais communautaire, souvent dictée par un leader idéologique.

On pense notamment au chanteur des Cure, Robert Smith qui ose un look dark, des chemises amples et un maquillage voyant. Smith est aussitôt suivi par un important mouvement d’amateurs, tous de noir vêtus, au teint blanc et aux lèvres grossièrement teintes de rouge vif. C’est ce qui donnera naissance au mouvement « New wave ».

LES ANNÉES 1980

Lycra fluo, épaulettes XXL, imprimés débridés, sportswear, chic, fric et frime : les eighties bousculent les codes et inventent une esthétique novatrice.

ANNÉES 1990 : CROP TOP, MOM JEANS ET CHOUCHOUS

Mode 1990's : les Spice Girls
Mode 1990's : Britney Spears

1. Les Spice Girls en 1997, CC 4.0, Melanie Laccohee / 2. Britney Spears en 2003

Les années 1990 s’ouvrent sur la Guerre du Golfe (1990-1991) et une récession qui calment aussitôt la folie délurée des eighties. Sous l’impulsion des “Six d’Anvers” (Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Walter Van Beirendonck Dirk Bikkembergs…) et de designers japonais implantés dans la capitale française (Izumi Ogino, Yoshiki Hishinuma, Junya Watanabe…), la mode aspire à plus de sobriété et de minimalisme, c’est le courant “antifashion” auquel répond l’exubérance d’un Alexander McQueen, John Galliano ou Thierry Mugler et leur style “cyber” déluré inspiré des films de SF (Total Recall, Mars Attacks, Independance Day, Le Cinquième Élément, Matrix, …).

Car malgré l’ambiance morose, la mode n’a pas dit son dernier mot flashy et, en-dehors des catwalks, la jeunesse s’amuse en chaussures à plateformes, jeans mom taille haute, crop tops colorés, les cheveux pleins de chouchous aux couleurs criardes. Leurs idoles ? Brenda et Kelly de Beverly Hills, Rachel et Monica de Friends, les Spice Girls, Britney Spears. Mais aussi des égéries plus dark de la mouvance “Kinderwhore”, comme la sulfureuse Courtney Love.

Mode girly, un poil féministe (“Girl Power !”), grunge et minimalisme cohabitent ainsi dans un joyeux patchwork d’influences. Une tendance qui n’en finit pas de revenir, portée par les labels les plus pointus de la fashionsphère, Off-White, Balenciaga, Vetements notamment, qui n’en finissent plus de réinterpréter les tendres nineties et leurs coupes radicales.

LES ANNÉES 1990

Chouchous dans les cheveux, crop top, plateformes aux pieds et mom jeans taille haute, les nineties inspirent plus que jamais les créateurs du moment.

21E SIÈCLE, L’ÉMERGENCE DES MARQUES

Le phénomène des « marques » apparaît dans les cours de récréation au tournant de l’an 2000. Pour la première fois, le nom du fabricant du vêtement compte plus que son aspect. C’est une véritable aubaine pour les marques qui en usent (et en abusent).

C’est bien sûr la publicité qui crée ce phénomène. Le message est assez simple : « Regarde, ton idole aime cet habit. Tu veux lui ressembler ? Alors porte-le ». Évidemment, c’est un peu basique mais bien mis en scène et récité par un célèbre footballeur, ça marche.

C’est le sport qui le premier érige un culte à ses marques phares omniprésentes sur les stades de foot. L’idée est de développer des chaussures de sport à usage citadin, la « basket urbaine » qui fait sensation. Adidas, Nike, Puma, tout le monde s’y met et pour vendre, les grandes marques n’hésitent pas à casser leur tirelire pour s’offrir les plus grandes personnalités sportives du moment.

Aujourd’hui, le marketing des célébrités ne se limite plus au monde du sport et les marques développent des contrats avec des chanteurs, des comédiens, des mannequins, des “it girls”, des journalistes et présentateurs de télévision, notamment.

L’HISTOIRE CONTINUE… SUR INTERNET

Internet entre dans le jeu et bouleverse les codes. Les défilés sont retransmis en direct sur les réseaux sociaux, les images sont partagées, commentées, adorées, détestées. Les marques investissent Instagram, Twitter, Pinterest, Snapchat et échangent directement avec leur clientèle. Celle-là même, impatiente, qui veut tout, tout de suite, sans attendre de longs mois pour que les pièces des défilés soient proposées en boutique. Alors, la mode se réinvente, encore. Certains créateurs ont déjà avancé la commercialisation de leurs collections pour répondre aux désirs immédiats de l’homo numericus, le « see now, buy now ».

Une révolution en marche… qui n’en est qu’à ses balbutiements.

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2019-11-10T16:35:47+01:00

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