Les femmes aux cheveux fins croient souvent qu’ils sont moins nombreux et plus abîmés que les autres. Conséquence ? Elles blindent leur routine-soin de produits sur-nourrissants, qu’elles accumulent, du pré-shampoing aux crèmes sans rinçage. Résultat : un cheveu surchargé, sur-gainé, sans volume.

La faute aux produits contenant des silicones, redoutables alourdisseurs de chevelure (surtout si elle est fine). Premier réflexe volume donc : on élimine tous les produits capillaires siliconés de notre salle de bain. Sur les étiquettes, on les reconnaît à leurs noms qui finissent en « -thicone ».

Encore plus de volume ? On zappe carrément l’étape après-shampoing. Si les racines sont gonflées, la longueur peut manquer de brillance.

C’est physique : en séchant nos cheveux tête en bas, la racine se décolle du cuir chevelu, mais c’est aussi biologique puisque ce geste relance la microcirculation. Pour un volume wahou, on applique une noix de mousse « volume » sur cheveux essorés et on décolle les racines avec la main, toujours avec un embout applicateur clippé au sèche-cheveu pour concentrer le flux et à température basse pour cocooner la fibre.

Rien de mieux qu’un balayage ou des mèches pour insuffler une illusion de matière densifiée par jeu de contrastes entre les mèches plus claires et plus foncées. Il peut s’effectuer par éclaircissement de certaines mèches, mais aussi en fonçant sa couleur naturelle pour moins de fragilisation de la fibre. Hair contouring, Ombré Hair ; en salon, les techniques de « visagisme capillaire » sont nombreuses pour sculpter la couleur et donner une impression de fibre densifiée et même de visage plus fin.

Pour un volume spectaculaire, on enroule les mèches au sommet du crâne dans de gros bigoudis, juste après le séchage lorsque les cheveux sont encore chauds. Mieux ? Les bigoudis chauffants qui impriment plus intensément le mouvement.

DIY ? Des rouleaux de papier de toilette font parfaitement l’affaire ! On les maintient en place avec des pinces le temps de la mise en pli.